Sarah Cooke, "L'intercesseuse cachée"

 

Les dons les plus précieux de Dieu sont souvent cachés dans les vases les plus obscurs et ordinaires. La perle de prix se trouve cachée dans une plate coquille d'huître grise et le Sauveur Lui-même S'est révélé sous la forme d'un humble charpentier. Pourtant, nous nous attendons toujours trop souvent à trouver la gloire de Dieu sur une certaine grande scène, baignée de feux brillants (1 Corinthiens 1:26-29).

 

Sarah Cooke (qui est mieux connue sous le nom de Tante Cooke) fut l'une de ces perles cachées du Maître. Son ministère était principalement celui de l'intercession fervente. Quoique frêle et petite, Tante Cooke prévalut avec Dieu et l'homme par la puissance de la prière. Son ministère était invisible, néanmoins il influença ceux qui étaient fortement respectés et estimés. Il toucha la vie d'hommes tels que Samuel Brengle, G. Campbell Morgan, B. T. Roberts, John Wesley Redfield, S. B. Shaw et D. L. Moody. Cette petite femme priante eut un grand impact sur tous ceux-ci et beaucoup plus. Sarah Cooke définissait la vraie prière comme celle qui est fervente, fervente et comme une lutte dans l'Esprit. Elle considérait chaque moment passé dans la prière réelle comme un moment passé dans le feu de la régénération de l'Esprit Saint. Elle était toujours prête à contribuer au soutien de l'oeuvre divine du réveil par l'arme de la prière.

 

L'autobiographie de Madame Cooke est riche d'exemples de son ministère de prière. Elle écrit : "Ce fut à Ross que l'oeuvre surgit avec une grande puissance. Il semblait y avoir une explosion de la nuée de la miséricorde. A des kilomètres et des kilomètres à la ronde, les 'gouttes de la miséricorde' tombèrent sur les gens. La conviction saisit des hommes se trouvant à une distance de 20 kilomètres, qui n'avaient pas été à proximité des lieux de la réunion. Nous traversâmes un jour un endroit où les hommes avaient arrêté leurs batteuses et tenaient une réunion de prière. Un peu plus loin, d'autres moissonneurs avaient interrompu leur travail et étaient à genoux en prière... Il y avait des périodes fréquentes de prière fervente, victorieuse, de chant vivant, suivies de courts messages ardents et de témoignages. Nous n'avions aucun service formel, froid. L'Esprit Saint béni insufflait la vie et la puissance sur nous à chaque réunion. On entendait des éclats soudains de pleurs pour obtenir miséricorde et des cris de louange à la plupart des réunions. "

 

Une  autre histoire qui décrit le fructueux ministère  de prière  Tante Cooke  est liée  au célèbre     D. L. Moody. Madame Cooke décrit sa rencontre avec l'évangéliste : "Monsieur Moody était un ouvrier sérieux, pleinement dévoué, mais à moi il me semblait qu'il y avait une telle déficience dans ses paroles. Cela me semblait plus le fait de l'énergie humaine naturelle et de la force de caractère de l'homme, que quoi que ce soit de spirituel. J'estimais qu'il lui manquait ce que les apôtres avaient reçu le jour de la Pentecôte. La chère soeur Hawxhurst et moi-même, après les réunions du soir, lui en parlâmes. Au premier abord, il parut étonné, ensuite il fut convaincu. Alors il nous demanda de le retrouver chaque vendredi après-midi pour la prière. À chaque réunion, il arrivait avec toujours plus de ferveur dans l'agonie du désir de la plénitude de l'Esprit." En peu de temps, après ces réunions de prière, Monsieur Moody fut baptisé de l'Esprit. En arpentant Broadway à New York, "soudainement le Saint-Esprit tomba sur lui et il chancela sous le poids de gloire et la richesse de l'amour. Il fut si écrasé par la révélation de Christ en lui qu'il s'écria : 'Oh, Seigneur, retire Ta main, retire Ta main, ou le vase va se casser. ' Moody rentra à Chicago et, comme il le dit lui-même, il prêcha les mêmes sermons, mais là où avant il avait dix convertis, il en avait maintenant des centaines." Tout cela peut être relié dans une grande mesure à l'intercession constante de la petite Tante Cooke en faveur de Monsieur Moody. Samuel Brengle décrivit Sarah Cooke comme l'une des femmes les plus débordantes de joie qu'il ait jamais connue. Jésus était la passion et la joie de son âme. "Elle ne perdait aucune occasion de parler au saint comme au pécheur du grand salut de Christ. Le Docteur Campbell Morgan raconte comment il entra un jour dans un tramway et vit un homme assis seul sur l'un des sièges. Il sentait monter en lui l'impulsion de lui parler de son âme, mais hésitait à rassembler son courage entre ses deux mains. Quand il se tourna pour prendre la place, il la trouva occupée par une petite femme, qui parlait maintenant avec solennité à l'homme. " Cette petite femme était Sarah Cooke.

 

Madame Cooke eut de nombreuses fois le coeur brisé par le péché d'absence de prière parmi les chrétiens. Pour conclure, ouvrons nos coeurs alors que Sarah Cooke nous décrit comment la prière est souvent négligée dans l'Église. "J'étais à une réunion dans l'Illinois où plus de vingt pasteurs étaient présents. Chaque jour une réunion de prière était tenue à six heures. Pendant trois matins, l'heure vint, mais pas un des vingt pasteurs n'était là. Mon âme était remuée au dedans de moi. S'ils avaient été vivants aux yeux de Dieu, n'auraient-ils pas dû s'emparer là de la bénédiction de Dieu pour les gens qui se réuniraient là pendant le jour ? Réveille-toi, bien-aimé prédicateur de l'Évangile !"

 

Jacques 4 : 2

Vous convoitez, et vous ne possédez pas; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas.

 

Source : par David Smithers sur le site de Néhémie-Sentinelle

 

Retranscrit par Samuel Orphée Jenner Ovono

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